Autrui
Sartre : L’Être et le Néant
I) La bienveillance : une attitude spontanée ; Rousseau, la pitié
II) Le conflit : - la méchanceté ; Hobbes et Jankélévitch
- De la justification : Boltanski et Thévenot
III) La domination
- Bourdieu : la violence symbolique
- Kant : l’insociable sociabilité IV) Autrui est nécessaire à la construction de soi : la reconnaissance de l’autre
Tandis que les groupes d’animaux hiérarchisent les individus des troupeaux par une espèce de loi de la domination du plus fort, tandis que l’on retrouve ce phénomène dans la plupart des groupes ou des collectivités humaines selon des modalités différentes (la loi du plus fort se change alors en loi du plus malin, du plus habile à s’exprimer, en loi du plus cultivé), deux philosophies ont conçu l’entreprise de considérer les interactions humaines autrement : - Hegel : selon cet auteur, la reconnaissance de l’autre s’opère par un affrontement, du moins par une confrontation des désirs du dominant et du dominé : les désirs de celui qui est en position d’> s’identifient à ceux de celui qui est en position de >. Le courage du maître à n’avoir pas peur d’affronter