La vie de Marianne

Marivaux.

* Préface :

Sorte d’autobiographie. Marianne, la narratrice écrit sa vie telle qu’elle lui vient à l’esprit. L’auteur attend que son lecteur s’intéresse à l’opposition des histoires Marianne et Tervire :

- 2 itinéraires dans la société.

- 2 caractères de jeune fille.

- rapport en contraste de fille à mère.

- mère naturelle et mère adoptive.

- tentation ou piège du couvent.

Méditation sur la destinée féminine, femme assumant sa condition.

* Un roman philosophique :

Les réflexions de Marianne dénotent un tour d’esprit philosophique ; la narratrice est philosophe en ce qu’elle élucide les sentiments et les comportements de la jeune héroïne. C'est-à-dire qu’elle interprète ses actions, ses paroles, ses pensées et qu’elle exerce sa clairvoyance. Elle commente les différentes réactions et les circonstances.

C’est l’histoire d’une femme qui devient écrivain, il lui a fallu 50 ans pour prendre la plume, elle a eu besoin de vivre une enfance et une adolescence hors du commun.

* Technique romanesque :

Marianne doit envoyer son récit à une amie ; double finalité :

- satisfaire l’attention du public.

- existence d’une destinataire présumée connue qui pousse l’épistolière en mal de style à solliciter un jugement.

Le meilleur des styles serait la conversation.

Le livre se laisse lire comme un échange parlé.

Anecdote du manuscrit retrouvé.

* Repères :

- Le récit autobiographique est encadré par une chronologie qui est celle de la rédaction.

- Chaque partie : la narratrice appelle l’attention de sa correspondante sur la lenteur ou la rapidité de son travail, explique ses plus grands retards, imagine la surprise et la déception du destinataire.

- A la septième partie, elle présente une sorte de bilan donnant à juger du rythme général de la production.

- Les 3 dernières parties sont pourvues d’un prologue semblable, comme si tout n’était pas publié ensemble.

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