Bac pro - français (grandvile, anouilh, la fontaine, doré, perret, esope)
La morale d’Esope est la suivante : « […] face à plus fort que soi, rivalité ou résistance ne sont pas de mise. » (l.4-5). Seules les fables de La Fontaine et d’Anouilh vont dans le même sens. En effet, dans ces deux textes, le vent, une force de la Nature, est l’élément le plus fort qui parvient, à chaque reprise, à terrasser le chêne. Dans ces trois fables, l’accent est mis sur la force détenue par un élément apparemment fragile et qui nous fait sentir qu’il faut savoir se résigner et lâcher prise face à un évènement qu’on pourrait difficilement gérer (= courber l’échine pour ne pas tomber).
2. Quel passage de la fable de La Fontaine Grandville a-t-il illustré ? Pourquoi, selon vous, a-t-il choisi plus particulièrement ce passage ?
Grandville a illustré la fin de la fable (vers 29-32) et a particulièrement choisi ce passage afin de souligner la portée morale de cette fable qui est, ici, implicite.
3. Étudiez les rapports entre la gravure et la fable de La Fontaine : quels sont les éléments de ressemblance et de différence ?
Ces deux supports présentent diverses ressemblances. Ainsi, le chêne est déraciné par la tempête, le roseau plie sous la force du vent qui en profite également pour faire rider l’eau. Toutefois, les différences sont plus apparentes. Effectivement, le chêne et le roseau sont personnifiés dans la fable tandis qu’ils sont humanisés sur la gravure. Nous pouvons remarquer la présence d’une tête et d’un corps. A cela s’ajoutent des personnages qui n’interviennent pas dans la fable comme les occupants d’un carrosse que le vent a éjecté. A l’arrière-plan, se représentent un château et une chaumière n’apparaissant pas dans la