Balzac : misogynie et pessimisme dans le colonel chabert
Melissa Ladd
N° d’étudtiant : 20304211 (étudiante étrangère sous le cadre d’un échange conventionné) Cours : Noirceurs de l’histoire M1
Dans son oeuvre, commencée en 1832 et publiée dan son entièreté en 1844 l’auteur fait une étude de mœurs, dépeint à la fois une scène de la vie parisienne, une scène de la vie privée et une étude de femme dans une représentation peu gracieuse. A travers un soutènement du personnage principal et un dédain envers l’adversaire féminin, l’auteur expose son pessimisme envers les femmes, notamment envers les femmes comme Rose Chapotel. Rose Chapotel, ancienne prostituée devenue la Comtesse Ferraud, est une femme qui se dirige dans la vie d’une manière habile et douée. Elle fait tout pour réussir sa position sociale et alimenter ses biens, même au détriment de son ancien mari disparu. Dans La Comédie Humaine, surtout dans les Scènes de la vie Parisienne, le objectif de maints personnages est de réussir dans la Société, faisant de la Société peutêtre LE personnage principal de La Comédie Humaine entière (cela pouvant faire l'objet d' une autre analyse). Ce qui rend donc un personnage méprisable ou honorable est justement la bonté de son cœur et sa conduite dans son succès sociétal. Écrase-t-il des autres pour réussir ? La comtesse Ferraud le fait sans hésitation, comme le font les sœurs Madame de Nucingen et Madame de Restaud dans le Père Goriot. Mais il faut se rendre compte qu’il y a des personnages qui réussissent par profit, gagnant soit par ruse soit en utilisant d’autres gens, qui restent des personnages bien considérés ; comme Raphaël de Valentin dans La Peau de Chagrin ou Rastignac qui réapparaît dans plusieurs romans, qui sont deux personnages qui, ayant un grand cœur et des qualités de sagesse finissent par être trahis par La Société et donc s’en vengent par leurs réussites obtenues par ruse et par la débauche. Ce qui est intéressant est que ces derniers personnages