bamboula
Sommaire [masquer]
1 Terminologie
2 Danse
3 Sens dérivés
4 Références
5 Liens externes
Terminologie[modifier | modifier le code]
Le terme est dérivé de kam-bumbulu et de ba m'bula en langues bantoues qui signifie tambour.
Danse[modifier | modifier le code]
La forme bamboula apparaît dans une chanson haïtienne en 1757 et la bamboula deviendra une danse syncopée exécutée au rythme de ce tambour lors des fêtes et cérémonies à Haïti. Cette danse sera importée aux États-Unis, via la Louisiane, par les Africains déportés à La Nouvelle-Orléans au cours du xviiie siècle, puis avec l'arrivée d'esclaves noirs déplacés par les colons français de l'île de Saint-Domingue vers la Louisiane française notamment après la Révolution haïtienne. Les esclaves se retrouvaient sur la place Congo à la lisière du quartier du Vieux carré de La Nouvelle-Orléans pour danser la bamboula.
En 1848, en Louisiane, Louis Moreau Gottschalk, né à La Nouvelle-Orléans mais originaire de Saint-Domingue par sa mère, composa le tout premier swing, intitulé La Bamboula.
Au tournant de 1913 à 19141, l'administration coloniale du Congo belge interdit1 la danse traditionnelle de bamboula, sous la justification qu'elle serait « un obstacle insurmontable aux bienfaits de la civilisation1 » et « à tous les efforts civilisateurs2 » ; elle s'opposerait « à l'accession des populations indigènes au niveau intellectuel et moral auquel la Belgique a entrepris de les élever2 ». La bamboula est alors considérée par l'administration coloniale comme ayant acquis au fil des siècles un « caractère sacré » et « l'aspect avantageux d'un sacrifice rituel »1 aux yeux des indigènes.
Sens dérivés[modifier | modifier le code]
Bamboula est devenu un terme péjoratif pour désigner les personnes noires d'origine africaine.
Bamboula fut aussi une marque de biscuits