"LA BANALITE

La banalité est tout d’abord l’acte quotidien. Il s’inscrit dans le déroulement des choses de manière habituelle.
Elle n’est pas différenciable et fait partie de l’opinion commune.
La banalité crée un etat de norme, une valeur référente, une moyenne qui va dans le sens contraire de la distinction et de l’originalité. Elle est l’essence même de l’opinion commune. L’homme est ancré dans cet norme car elle est fondatrice de son environnement et il lui est difficile de lutter ci tant donné qu’il veuille lutter. En effet, pour l’être humain, il est difficile d’y faire obstacle car s’il lutte contre celle ci, il s’exclut de la “moyenne” et donc du groupe.
La banalité est évocatrice de routine, de lassitude car elle s’immice sans même que l’homme en prenne conscience et en cela elle peut etre dangereuse.
Elle suggère une non pensée, une état de soumission face a sa conscience, face a toute forme de pensée. S’écarter de celle ci est donc souvent objet d’exclusion. L’homme qui s’ecarte, s’écarte non seulement d’une routine qui peut etre tout a fait benefique pour lui mais avec cet acte, il s’écarte aussi des autres en se différenciant et peut être alors un être incompris par autrui. De plus, s’il s’éloigne de cet “normale”, il percoit alors le monde exterieur avec un point de vue différent: il lui apparait alors comme une grande incompréhension avec un ensemble d’être soumis et inapte a exister pour soi.
L’acte de révolte de l’homme est percue comme une forme de fantaisie voire de folie car inconcevable pour certains. La banalité n’est donc en aucun cas un sujet “innocent” et elle est déterminante pour l’être et sa place en société.
Si le sens de banalité est donc une position difficile a concevoir pour l’homme dit ordinaire, l’artiste va tenter par ses différents champs artistique de le définir, de la comprendre voire de s’en servir. Mais l’art n’a t’il pas pour but premier d’exprimer une forme de liberté? N’est t’il pas porteur de sens de