La question de l’égalité a toujours été très chaude au Québec. On y cherche l’équilibre parfait entre la liberté culturelle et religieuse des nouveaux arrivants et la culture québécoise qu’on s’efforce de préserver. Un grand débat s’effectue aujourd’hui même partout au Québec : Les québécois devraient-ils accepter ou refuser le projet de la charte sur la laïcité proposée par M. Bernard Drainville? Je tiens premièrement à préciser que ce débat est surmédiatisé. Aussi, comme partout ailleurs, les gens crient leur avis sur tous les toits sans même en connaitre ni les enjeux ni les acteurs. Autrement dit, je trouve les gens en général très peu informés pour l’explosion de médiatisation qu’a connue cette fameuse charte. En fait, je suis pour la charte de laïcité pour des raisons très simple que je citerai au long du texte. « L'interdiction tous azimuts des signes religieux chez les agents de l'État est une mesure excessive et mal avisée qui ne répond à aucun besoin réel.»1 Comment auriez-vous réagis si l’un des enseignants de vos enfants, encore au primaire, s’était présenté en classe avec un carré rouge pendant la grève étudiante? Quel scandale cela aurait amené! Pourtant, nous taisons les femmes voilées puisque cela fait partie de leur religion. En quoi est-ce différent? Il est tout simplement illégal et immoral d’influencer ainsi les jeunes enfants. Cela ne ferait que légitimer l’idée d’une religion et la placée sur un pied d’égalité avec la pensée rationnelle. Cela est pourtant inadmissible pour un mentor qui se doit d’incarner les valeurs de la société qu’il représente. Est-ce trop demandé que nos enfants soient élevés dans la neutralité religieuse? N’aurait-on pas le droit, nous, parents, d’inculquer ce que nous le voulons bien à nos enfants? Les plus ouverts présenteront tous à leurs jeunes et leur offrira de choisir tandis que d’autre les entrainera dans leurs propres croyances et ainsi va leur droit. L’absence de signes religieux chez les employés