Baudelaire considère son amour à Jeanne Duval comme étant sensuel et de ce fait, qu’il est une cause à sa déchéance. Premièrement, l’auteur ressent l’amour sensuel de sa maitresse; Mme Duval, comme étant une fête des sens. D’un côté l’odorat, et de l’autre, l’ouïe et la vue. La représentation des sens est très importante pour bien transmettre au lecteur la proximité qu’avaient Baudelaire et Mme Duval. En effet, sans cette représentation des sens apportent beaucoup de profondeurs à ses textes. Il présente son désir charnel dans cet extrait : « Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne/Je respire l’odeur de ton sein chaleureux » (« Parfums exotiques » v.1-2). Dans ce passage, Baudelaire décrit la proximité de son corps avec celui de sa maitresse par l’odorat. De plus, il démontre sa relation sensuelle avec elle avec l’utilisation du mot « sein ». En plus de cela, il laisse croire qu’il est heureux. Il utilise également l’ouïe et la vue pour décrire ses relations avec sa maitresse, comme le démontre l’extrait suivant : « Un port retentissant où mon âme peut boire/À grands flots le parfum, le son et la couleur » (« La chevelure » v.16-17). Dans ce passage, Baudelaire démontre non seulement l’odorat, mais également l’ouïe et la vue. Il prouve encore une fois sa proximité avec sa maitresse avec l’aide d’une personnification; la chevelure qui « boit » le parfum, le son et la couleur. Cette fois-ci, Baudelaire utilise trois sens pour imager sa contiguïté avec Mme Duval. Pour conclure, il considère les sensations que lui donne Mme Duval comme étant une fête des sens et décrit ses relations avec sa maitresse à l’aide des sens. De plus, ses textes évoquent également des désirs allant à l’encontre de la morale judéo-chrétienne. Cette idée sera présentée dans le prochain paragraphe.
Deuxièmement, son désir d’amour sensuel est confronté à la morale judéo-chrétienne. En premier lieu, il y a le symbole de la couleur noire et ensuite, le désir sexuel et le gout du