Baudelaire - Le Vin
Selon Baudelaire, le vin permet d'accéder à un état second. Il n'est cependant pas essentiel pour celui-ci mais possède une importance bien à lui, on remarquera sa présence tout au long des fleurs du Mal mais aussi son évocation dans de nombreuses autres œuvres du poète. Ainsi, c'est dès sa 22ème année que Baudelaire s'inspire du vin pour créer, avec le commencement de l'écriture du Vin de l'assassin mais aussi le Vin des Chiffonniers. Baudelaire sera ainsi ainsi fasciné par ces médiums qui lui permettent d'aborder une autre vision de la vie et de rendre l'homme bon et sociable mais tout autant animale que dans sa nature.
Comme dit plus haut, le vin permet une autre vision de la vie et ouvre de nouvelles perspectives de pensées comme Baudelaire l'argumente dans Le Vin des Amants mais aussi lorsque Baudelaire cite « Le vin fait surgir plus d'un portique fabuleux dans l'or de sa vapeur rouge, comme un soleil couchant dans un ciel nébuleux ». Baudelaire considère le vin comme une entité à part entière comme il le démontre dans ses textes en utilisant des pronoms personnel comme dans Le Poison où il est dit : « De ta salive qui mord » ou encore dans Le Vin du Solitaire : « Les baumes pénétrants que ta panse féconde ».
Ainsi, cette entité est aussi un partenaire d'écriture car cette boisson rend l'homme libre de ses pensées et de ses actes, ce qui ressent sur ses œuvres.
D'ailleurs, cette liberté se fait d'autant plus ressentir dans Le Vin des Amants qui permet d'atteindre une réalité supérieure (« Nous fuirons sans repos ni trêves vers le paradis de mes rêves » ; « Et de plaisirs noirs et mornes remplit l'âme au-delà de ses capacités ») et rend donc l'homme ivre de bonheur.
Toujours selon Baudelaire, touts les médiums se valent malgré le profond raffinement du vin qui fait d'ailleurs préféré celui-ci à une femme dans Le vin du Solitaire : « Tout cela ne vaut pas, ô bouteille profonde ». Ce raffinement est accentué avec une comparaison au