Baudelaire reve parisien
Charles Baudelaire est un poète du XIXème siècle dont la vie est placée sous le signe d’une double obcession : la douleur du spleen c'est-à-dire le « mal de vivre » et la lumière de l’idéal c'est-à-dire l’élan vers le beau, et se révèle comme un constant déchirement. Plus grande sera son aspiration à l’idéal, moins l’existence sera supportable. En 1857, Baudelaire fait éditer « les fleurs du mal », receuil de poèmes dans lequel il exprime ses doutes, ses angoisses et ses espoirs. Son livre est condamné pour « offense à la morale publique et aux bonne mœurs ». Bouleversé, il se juge incompris. Le receuil analyse 2 états opposés, symbolisés par le titre, le spleen et l’idéal ou plutôt l’idéal et le spleen. Il est composé de 100 poèmes, répartis en 6 sections « paysage » fait partie du 2ème chapitre : « tableaux parisiens », c’est la tentative de la communion humaine dans le cadre de la ville. Ici se manifestent une aspiration social et un générosité de l’âme de Brecht et la solitude des homme dans l’illusoire communauté humaine. Hériter du romantisme, Brecht va lancer le symbolisme qui a pour principe de recréer les correspondances qui existent entre le langage, le monde naturel ou le monde de l’art, et d’exercer un pouvoir évocateur et suggestif sur l’imaginaire.
Dans « paysage », c’est un paysage urbain que le poète évoque au travers de la vision de l’homme à sa fenêtre qui médite à la vue du paysage. Baudelaire présente un programme poétique au-delà de son tableau de la ville moderne du 19ème siècle.
Comment l’auteur rend-il poétique sa vision de la ville.
Nous allons tout d’’abord étudier le projet poétique puis nous étudierons l’art poétique.
I/. Projet poétique
1.) Forme poétique
a) forme classique
alexandrin : vers noble, de 12 syllabes, représente la forme classique poétique. Tout le poème sera écrit en alexandrin.
césure à l’hémistiche : c’est une césure après la 6ème syllabe d’un vers, cette césure est souvent