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Deux études ont été présentées jeudi, 30 juin 2011, à l’institut arabe des chefs d’entreprises (IACE). Il s’agit de débattre sur certaines problématiques afin de trouver des réponses claires.
« Quelles perspectives pour la politique industrielle en Tunisie face aux nouveaux défis ? », tel a été le thème d’une première étude avancée par l’universitaire Tarek Akari. Selon lui, la Tunisie est amenée à relever le défi de la compétitivité, tout en appelant à l’innovation technologique, le gain de productivité et de croissance : « Étant donné la déficience du marché, la politique industrielle s’impose comme une nécessité ». Cependant, cette dernière doit être impérativement centrée sur la construction d’avantages compétitifs des régions déshéritées sans, pour autant, bloquer le processus de restructuration industrielle
Cette politique industrielle pourra ainsi participer réellement à l’édification d’un projet sociétal fondé sur la cohésion et l’harmonie sociale.
L’encouragement des processus d’innovation, la résorption des disparités régionales, le renforcement de la compétitivité du tissu industriel local sont les axes majeurs de cette politique industrielle qui appelle également à la consolidation de l’attractivité de l’économie tunisienne.
La deuxième étude a porté sur « l’évaluation des incitations à l’investissement privé local : cas du Code d’incitation à l’investissement, CII ». Il s’agit de voir dans quelles mesures les incitations à l’investissement privé accordées par la Tunisie permettent d’entraîner des effets réels en termes de création de richesse, de promotion des exportations, d’équilibre régional et de lutte contre le chômage.
Présentée par M. Kamal