Bel ami
Cette étude commente l'extrait allant de "Lorsque l'office fut terminé..." à la fin du roman.
Ce roman d'apprentissage raconte l'ascension de Georges Du Roy De Cantel dans le milieu de la presse. Il constitue le dénouement du roman : le héros est à l'apogée de sa gloire et célèbre ses noces.
1. La théâtralité de la cérémonie nuptiale
2. La mise en scène du rapport au monde du héros
3. Il ne s'agit que d'une pause dans le parcours ascensionnel inachevé de Georges Duroy
Extrait du document:
A sa volonté de puissance s'ajoute son égoïsme. Bel-Ami porte la « tête haute », il est fier de lui, de lui-seul. De plus, « il ne vo[it] personne ». Cette expression est reprise dans le dernier paragraphe : « Mais il ne les voyait point ». Cette répétition ainsi que la négation reflètent le sentiment de Bel-Ami : dans sa vie, il y a d'une part sa propre personne et puis, à côté, la masse des autres. Cela révèle son égoïsme. Au début de la page, Georges, submergé par l'émotion, ne peut plus se contenir, n'est plus maître de lui-même. Cependant, à la fin, il retrouve son sang-froid comme en témoigne l'épithète « calme ». Le terme « frisson » est repris en chiasme pour nous montrer ce sentiment exprimé par une sensation. L'imagination s'empare alors de Georges, le peuple serait « venu là pour lui, Georges Duroy ». Il insiste sur cette idée en répètant deux fois « pour lui ». On observe le narcissisme du personnage qui « ne pens[e] qu'à lui-même ». Encore une fois, on retrouve la négation qui annule l'existence des autres aux yeux de Duroy. Ce dernier ne laisse même pas de place à sa femme. Il a réussi, il est à son apothéose et en profite sans se soucier des autres. C'est un hédoniste, un égoïste qui ne pense qu'à son propre