Berenice
BÉRÉNICE
À propos de Bérénice
Un documentaire sur le tournage de Bérénice
Bérénice
Adaptation pour la télévision de la tragédie de Jean Racine
« L’absence, ni le temps… » Bérénice remarque quelque chose d’inhabituel dans la voix de Titus.
« Hélas ! », conclut Antiochus. « Il fallait être sûr de s’être rendu maître du cœur des spectateurs pour oser finir ainsi », commente Voltaire. Là où s’achève la victoire de Racine commence le travail du cinéaste : « filmer l’émotion ».
CNDP VIDEO
À PROPOS DE BÉRÉNICE – BRIGITTE BOUVIER, ANNIE BREIT – 27 MIN – PRODUCTION : CNDP BÉRÉNICE LE FILM – JEAN-DANIEL VERHAEGHE – 97 MIN – ADAPTATION : JEAN-CLAUDE CARRIÈRE ET JEAN-DANIEL VERHAEGHE – COPRODUCTION : GMT PRODUCTIONS / TF1 / ARTE / CNDP LIVRET RÉDIGÉ PAR OLIVIER DUMONT – COORDONNÉ PAR BRIGITTE BOUVIER © CNDP
CENTRE NATIONAL DE DOCUMENTATION PÉDAGOGIQUE
Bérénice : le film ! Pour Carole Bouquet, qui incarne Bérénice, le pari est d’importance : « Ça fait des années que j’ai la certitude qu’on peut bouleverser des millions de jeunes gens au moment où ils découvrent l’amour de l’autre, avec ce texte filmé. » Comme l’a fait Jean Douchet avec le théâtre de Goldoni, il ne s’agit pas simplement d’enregistrer une représentation, mais de recréer une mise en scène en utilisant tous les moyens du cinéma pour entrer dans la pièce. La pièce nous entraîne ici dans un double langage : langage des mots et langage de l’image. C’est avec la langue des vers que Gérard Depardieu (Titus) dit avoir réappris à parler. Pour lui, comme pour JeanClaude Carrière, coscénariste, le travail du cinéma est de faciliter l’accès à la pièce : il s’agit de la déthéâtraliser sans la désacraliser. Au final, le spectateur est face à un film avec ses partis pris de mise en scène – la poltronnerie de Titus par exemple –, mais un film qui respecte le texte, qui choisit de le servir en le rendant accessible. En complément de programme, un making of (le film du film) propose un regard