bientraitance en esat
« L'homme ordinaire est exigeant avec les autres. L'homme exceptionnel est exigeant avec lui-même. »
« Personne ne se lasse d'être aidé. L'aide est un acte conforme à la nature. Ne te lasse jamais d'en recevoir ni d'en apporter. » Marc-Aurèle
Partie1
La bientraitance commence par une bonne communication entre les encadrants
Les pouvoirs publics mettent aujourd’hui l’accent sur les obligations de bientraitance en institution et sur la nécessité de prévenir les risques de maltraitance. Ces risques sont de plusieurs ordres : elles vont de la violence active (toutes formes de sévices), à des violences psychiques ou morales ou à des négligences passives (non prise en compte des besoins des usagers, incohérence des interventions, manque de concertation entre les encadrants …)
Cependant, il ne faut pas que le traitement de la bientraitance se confine au combat contre la maltraitance. En psychologie, nous parlons de comportement cible (qu’est ce qui est recherché, quel est notre objectif, à quel type de comportement voulons nous donner un maximum d’intérêt) cela revient à centrer notre attention sur ce qui est constructif, pour augmenter la probabilité d’apparition du comportement cible : les comportements professionnels guidés par le souci de l’autre.
Au niveau institutionnel que faut-il pour faire le nid de la bientraitance ? Voici quelques éléments de réponse contenus dans le projet associatif de l’ADAPEI 80. l’existence d’un projet institutionnel qui a du sens, l’existence d’un projet personnalisé avec des objectifs clairement définis, un accueil physique correct, un espace de parole ("il est préconisé que les établissements...cultivent une atmosphère favorable à la convivialité" ANESM), la formation des professionnels, le respect des droits des personnes, des usagers,
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