Big brother
Le Parti Socialiste Anglais avait non seulement pris le pouvoir, mais avait arraché chacun des pouvoirs dispersés au sein du gouvernement. C’était la dernière étape de leur plan. Le pouvoir absolu leur appartenait enfin.
Tout a commencé avec une poignée d’hommes aux idées ambitieuses. Mais il en fallait plus, il fallait réunir un groupe élite composé des plus grands génies manipulateurs. Ensemble, ils ont développé un système social composé de trois classes, les internes, les externes et les prolétaires. Il serait important de maintenir le contrôle sur ces classes… particulièrement les deux premières. Les internes et les externes auraient plus de privilèges, plus de moyens. Il était donc crucial qu’ils soient contrôlés. Les prolétaires ne seraient pas prioritaires, ils n’auront pas assez de pouvoir. Présentement, les moyens de contrôle sont restreints, il faudrait développer de meilleures technologies… la prochaine étape seraient donc de former une équipe de chercheurs afin de développer un système de surveillance parfait. Des moniteurs présents partout afin de scruter les moindres faits et gestes de chacun des membres internes et externes? Oui. Mais encore plus.
Ensuite est née la police de la pensée; du moins l’idée. Une patrouille d’espionnage formée afin de détecter les membres suspicieux de leur propre gouvernement. Rien ni personne ne pourrait faire s’effriter leur gouvernement. Cette police aurait leur propre aile; le ministère de la haine… non. Le ministère de l’amour. Ce serait là où on apprendrait à aimer le Parti.
Puisque la division des ministères était à sujet, l’économie était discutée. Le meilleur moyen de faire rouler l’économie, bien évidemment, était d’entrer en guerre. Et si l’on était en guerre continuelle ? Le ministère de la guerre… non. Le ministère de la paix serait en charge de maintenir la guerre avec qui… avec n’importe qui. Même inventée, une guerre demeurerait une guerre. La production d’aliments et le