Bimo
L’industrie locale est sérieusement menacée par la multiplication des ALE, vu que le gouvernement ne prévoit pas de mesures d’accompagnement pour l’aider à être compétitive. L’une des plus grandes menaces qui pèsent sur l’industrie agroalimentairemarocaine est l’entrée en vigueur des accords de libre-échange signés par le Maroc. En fait, ces accords ne constituent pas une menace en soi, mais c’est le manque d’une préparation préalable d’un environnement industriel permettant aux industriels marocains de s’adapter à cette nouvelle donne et d’être compétitifs. Ainsi, pour ce qui est de l’industrie de la biscuiterie, par exemple, il lui serait impossible de faire face aux produits des pays avec lesquels le Maroc a signé des accords de libre-échange, étant donné que ces industries ont accès aux matières premières au prix des marchés internationaux qui sont très inférieurs à ceux pratiqués au Maroc. Bimo est leader ,mais la concurrence prend du terrain ,et la menace est là ! C’est donc dans ce cadre que je pourrai vous exposer, une ébauche de mes acquis durant ce mois de stage .Je commencerai dans un premier temps par une brève initiation au secteur de la biscuiterie, suivie d’une présentation de la société. Et je finirai dans un second temps par relater le déroulement de mon stage et de ma mission.
Bonne lecture !
Première partie :
I. Présentation de l’industrie de la biscuiterie au Maroc
II. Groupe ONA
III. Présentation de la filiale « BIMO »
Cette première partie sera réservée à « BIMO »; entreprise exerçant dans le secteur de l’agroalimentaire, spécialement dans la biscuiterie industrielle.
I. Présentation du secteur de la biscuiterie au Maroc
Estimé à près de 66.000 tonnes par an, le marché de la biscuiterie est de plus en plus dynamique, en raison d’une concurrence plus vive, liée aussi bien aux efforts de producteurs locaux qu’à la variété des produits importés, précise le