Norbert Elias (1897-1990)
Elias est né en Allemagne. Son œuvre s’inspire en partie de Weber car il accorde une importance à l’histoire. Elias est fasciné par l’approche historique des phénomènes. Il a suivi des études de médecine, de philosophie et de sociologie. Il est issu d’une famille juive et en 1933, il quitte l’Allemagne et va vivre momentanément en Suisse, en France et puis en Angleterre où il enseigne la sociologie. Il meurt à Amsterdam, au Pays Bas en 1990. Son œuvre a été reconnu assez tardivement, vers les années 70 car c’est une œuvre peut conventionnelle d’un point de vue académique. Son œuvre emprunte beaucoup à l’histoire mais aussi à la psychologie et à la science politique ainsi qu’à l’anthropologie. Il essaye de faire dialoguer les différentes disciplines entre elles.
Son objectif est d’étudier la genèse et l’essor de certaines structures sociales ou de certaines institutions en lien avec les modes de pensée des individus. L’idée est d’historiciser certaines structures sociales pour comprendre leurs avènements, leurs développements, leurs trajectoires particulières et les comprendre en essayent d’analyser aussi les incidences que peuvent avoir ce développement sur les vécus des individus.
Il mobilise l’histoire pour nourrir une démarche sociologique.

Norbert Elias a écrit : La dynamique de l’occident (1939) où il établit une relation entre deux phénomènes qui à priori semble n’avoir aucune relation : la construction de l’Etat moderne et la transformation des mœurs des individus donc entre la nature des systèmes étatiques qui émanent des systèmes féodaux et le type d’économie psychique correspondant à ces systèmes étatiques.
En France, cet ouvrage est publié en 1975.
La Civilisation des mœurs (1974)
La société de cours (1974)
Sport et civilisation (1986)
L’objectif et la démarche de Norbert Elias
Il développe un travail de sociologie historique sur l’Etat.
Il s’intéresse à la période médiévale. Il insiste sur le fait qu’il n’y