Bio f.buisson
1-Biographie 1841/1932
: Milieu et réseau social et familial Monsieur Buisson est issu d'une famille protestante, assez stricte. Son père était juge au tribunal de St-Étienne, celui-ci meurt lorsque Ferdinand Buisson a 16 ans. Il doit assumer très tôt (à la mort de son père) les besoins de sa mère et de ses frères. Lors de sa vie en Suisse, dès 1866, il se lie avec d'autres Français refusant comme lui de prêter serment à l'Empire. Il commence ses études au collège d'Argentan, poursuit avec le lycée de St-Étienne qu'il doit quitter assez tôt (vers 16 ans). Il continue ses études à Paris où il est admis à l'Ecole normale supérieure. Cependant, pour des raisons médicales, il ne peut pas y rester et décide de passer une licence de lettres puis l'agrégation de philosophie à l'Académie de Neufchatel en Suisse à l'age de 27 ans. Lors de sa présence en France, il donne des cours pour payer ses études. En Suisse, Il commence par publier des ouvrages où il exprime sa conception de l'Église comme : L'orthodoxie et l'évangile dans l'Église réformée (1864) ; Le Christianisme libéral (1864); De l'enseignement de l'histoire Sainte dans les écoles primaires (1868). Pour lui, l'Église doit être séparée de l'État. Lors du 1er congrès de la paix en 1867 à Genève, il est l'un des principaux participants et évoque le sujet de l'abolition de la guerre dans un article du journal fondé lors de cette conférence. En 1839, lors du 2ème congrès de la paix à Lausanne, il renouvelle son aversion dans un discours où il décrit l'armée et son rôle. Il rentre en France en 1870, après la bataille de Sedan, il s'enrôle dans la garde nationaliste à Paris et aide le personnel dans un orphelinat laïque destiné aux enfants des tués. Cet orphelinat sera fermé, et le directeur de l'orphelinat sera critiqué pour donner des cours aux enfants des deux sexes. A cette période, il défend M.Robin, le