Guglielmo Alberto Wladimiro Alessandro Apollinaire de Kostrowitsky, ou Guillaume Apollinaire, est un écrivain polonais naturalisé français, il est l’un des écrivains français majeurs du XXe siècle. Il est né à Rome le 26 août 1880, et est lié, de part la famille de sa mère, Angelica Kostrowitsky, à la noblesse polonaise. Son père est inconnu mais la personne que l’ont présente comme tel serait Francesco Flugi d'Aspermont qui est un officier italien.
Vers 1882, il vit à Bologne avec sa mère et son demi-frère, Alberto Eugenio Giovanni. Ici, il apprend à lire et à écrire en italien. Sa mère lui parle italien et polonais. En 1887, ils s’installent dans la principauté de Monaco car l’officier italien quitte la mère de Guillaume. Là-bas, en 1890, Apollinaire réalise de brillantes études au collège Saint Charles de Monaco, il s’essaie à l’écriture et s’initie notamment aux mythes antiques et aux légendes médiévales. Durant cette période, il se lie d’amitié avec René Dalize dont il parle dans son poème « Zone ».
En 1897, il fait sa rhétorique en tant qu’étudiant à Nice où il connaît son futur ami Luca Toussaint. La même année, il échoue au baccalauréat et ne se représente. C’est aussi l’année durant laquelle, il écrit ses premiers poèmes qu’il signe par un pseudonyme : « Guillaume Macabre ». A cette époque, il souhaite devenir journaliste. Deux années plus tard, il propose ses écrits à des revues et magazines qui refusent de les publier. La même année, après un passage à Aix-les-Bains et à Lyon, il s’installe à Paris en compagnie de sa mère, son nouveau compagnon Jules Weil et son demi-frère. En fouillant les boîtes des bouquinistes, il trouve son pseudonyme : Guillaume Apollinaire. En juillet, sa mère est à Spa, et laisse ses fils dans la bourgade de Stavelot. C’est pour le poète, une étape très enrichissante et qui féconde énormément son inspiration. N’ayant pas de quoi payer l’hôtel, il s’échappe de la ville à l’aube avec son demi-frère et retourne à Paris.
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