Bonne gouvernance
La baisse du niveau de l'aide au développement, des investissements étrangers et la bonne gouvernance comme moyens de sortir indemne de la crise financière internationale…. Dr. Sari Camille, professeur à la Sorbonne et spécialiste des questions financières a parlé de tout cela lors d'une conférence- débats organisée, samedi dernier 11 juillet 2009, à l'hôtel Nord Sud par l'Institut Supérieur de Technologies Appliquées (Technolab- ISTA) dans le cadre de sa stratégie de formation. Une bonne initiative à saluer qui vient prouver que le secteur privé peut bien apporter sa contribution sur les questions brûlantes concernant la nation.
Il développait ainsi le thème ''Crise financière internationale, les conséquences pour l'Afrique'' en présence d'une foule nombreuse, dont Dr Daouda Diakité, directeur de Technolab.
Selon Sari Camille la crise financière internationale est une crise de l'orientation d'une doctrine monétariste du laissez- faire qui estimait que l'Etat doit se désengager du marché boursier. On a supprimé les feux rouges, en pensant que les acteurs du marché financier seraient raisonnables et cela a eu des conséquences indéniables pour tous les pays du monde. Penser qu'on n'est pas affecté par cette crise est une aberration, tous les pays du monde sont liés plus ou moins au système bancaire international.
Le conférencier indique que les pays africains, notamment le Mali, seront défavorisés par la baisse de l'aide au développement. Au Mali, l'aide au développement représente 14% du PIB. Les occidentaux ne sont plus en mesure de tenir leurs engagements respectifs en cette période de crise. Quand le PIB baisse, les consommateurs n'auront pas suffisamment de pouvoir d'achat. Ce phénomène étouffe l'économie nationale. En effet, la crise provoquera également une baisse des investissements des ressources étrangères.
Elle a contribué à installer un climat de