Booba, rappeur à écrivain
Le texte de Thomas A. Ravier parle de Booba, aussi connu comme Élie Yaffa. Rappeur d’origine franco-sénégalaise. Ravier nous dit dans cette texte que Booba c’est plus qu’un rappeur, ils est un artiste complet.
L’intention de cette critique est montrer comment Ravier compare Booba avec des auteurs, comme Céline et Artaud, pour dire que le rap peut être considéré littérature.
Pour commencer, dans le texte, se présente une comparaison avec Marcel Proust, écrivain d’origine française. Ravier parle des images brusques et des rapprochements impossibles à se retirer de la tête que nous pouvons trouver dans les paroles de Booba. Et dans le même temps, en 1899, Proust a parlé de ce terme. Juste pour dire une exemple : « fœtus avec un calibre ». Pas le temps d’expliciter pourquoi l’enfance est insalubre, Booba envoie une image direct dans le nerf optique, un fœtus et un calibre. A la fin, c’est ainsi que le terme métagore est né, grâce à Ravier.
Après, On peut le comparer, pour le phrasé du caniveau et le coté titi parisien diabolique « j'ai l'06 à lucifer nous dit-il » à un savant mélange de Louis Ferdinand Céline et d'Antonin Artaud. En ce qui concerne à Céline, pessimiste, qui tend à s’approcher de l’émotion immédiate du langage parlé, Ravin lui compare pour dire que c’est sa capacité sidérante à trouver des images marquantes qui s’impriment sur la rétine en une seconde et qui nous font comprendre ce qu’il veut dire.
Beaucoup de gens ont dit sur Booba, qu'il est vulgaire, violent, grotesque, etc.
Sans doute, mais il est plus que ça, son talent et son utilisation de la métaphore ou metagore est de génie. Booba est aussi un excellent communiquant et un vrai pro du Rap. Booba a construit un univers singulier dans lequel il n'est plus possible de distinguer ce qui relève du biographique de ce qui appartient au fictif, comme le ferait une véritable écrivain.