Boulevard haussman
Dans le cadre de la transformation de Paris, le préfet Haussmann conçoit cet axe de grande circulation comme une voie diagonale reliant le premier cercle des Grands boulevards à celui du mur des Fermiers généraux. Il doit, pour cela, ordonner la destruction de la maison dans laquelle il est né, à l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.
Comme son prédécesseur Rambuteau, Haussmann voit son activité récompensée dès son vivant par l'attribution de son nom à l'une des principales voies dont il a ordonné le percement. Le boulevard n'est pourtant achevé que bien après sa mort. C'est seulement en 1926, que le boulevard Haussmann, après quatre-vingts ans de travaux, finalement rejoint le boulevard des Italiens, faisant disparaître le passage de l'Opéra où deux ans auparavant flânait le Paysan de Paris d'Aragon.
Ouverture des voies[modifier | modifier le code]
Section A : de la rue Drouot et le boulevard des Italiens jusqu'à la rue Laffitte, décret du 12 janvier 1922, ouverte en 1926.
Section B : de la rue Laffitte jusqu'à la rue Taitbout et la place Adrien-Oudin, décret du 24 juillet 1913, ouverte en 1926.
Section C : de la rue Taitbout et la place Adrien-Oudin, jusqu'à rue La Fayette et la rue de la Chaussée-d'Antin, décret du 22 février 1868.
Section D : entre la rue de la Chaussée-d'Antin et la rue du Havre, décret du 27 décembre 1865.
Section E : entre la rue du Havre et la rue de Miromesnil, décret du 16 juillet 1862.
Section F : entre la rue de Miromesnil et la rue du Faubourg-Saint-Honoré, décret du 17 octobre 1857.
Les sections E et F faisaient anciennement partie du boulevard Beaujon.
Monuments et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]
no 14 : Dassault Média, siège du premier quotidien français Le Figaro, depuis l'année 2005. no 40 : Galeries Lafayette Haussmann. no 55 : v. no 35, rue Tronchet. no 64 : Printemps Haussmann. no 67 : siège de la Société Générale pour la fabrication de la dynamite,