Bout d'histoire
Par la suite, après une heure de murmures et de regards, je me dirigeais donc vers mon second cours. Cette fois si, c’était les maths. Une science, toute une philosophie. Encore une fois de nombreux regards se rabattirent sur moi, j’étais la nouvelle attraction de la semaine. Dans ce cours il y avait de nouvelles têtes, différents de ceux en français. Je me débrouillais très bien, pour moi l’invention humaine était innée. Après une journée plutôt agréable je sortis de l’école. Le soir venu, je me suis enfuie dans sur le sommet de la montagne. Enfuie est un grand mot, à vrai dire, j’avais juste fait une petite ballade. C’était une chose habituelle quand j’avais envie de prendre du recul. Je ne mettais jamais retransformée avant aujourd’hui, et tout cela m’avait manqué. La liberté, le vent dans la fourrure, pouvoir courir sans se faire dévisager par de nombreux inconnus. Et puis aussi, même si je ne veux pas l’admettre, je suis quand même assez heureuse là comme ça.
Arrivée tout en haut du sommet, je retrouvais ma tanière, elle n’avait pas bougée, ni était occupée. Comme si je n’étais jamais partie. J’ai passé la nuit ici, à regarder les étoiles, contempler les nuages. Tout a une signification, du plus petit détail à la plus grande montagne. Et ainsi je me suis laissée aller dans mes rêves une fois