Brogrés et bonheur
*Progrès et bonheur vont-ils toujours de pair ?
Longtemps, cette question ne s'est pas posée. Le progrès, en particulier celui des sciences et des techniques, semblait mu par un élan naturel vers l'amélioration du bien-être de l'homme sur Terre. Il y avait, d'un côté, la fascination par les découvertes des secrets du fonctionnement de notre univers, de la pomme de Newton à la relativité d'Einstein. De l'autre, l'enthousiasme pour les applications de l'électricité, l'automobile, l'aviation ou, bien entendu, la machine à laver le linge, symbole de la victoire de l'homme sur les servitudes de la vie quotidienne. Sans parler de la médecine dont les progrès sont placés en tête dans tous les sondages sur la perception des avancées de la science. Même la bombe atomique, rejetée par l'un de ses pères, Albert Einstein, n'a pas profondément terni l'image d'une science auréolée de la foi héritée des Lumières et guidée par la célèbre injonction : « L'homme doit se rendre comme maître et possesseur de la nature »
*« Le bonheur vient du dedans, et non du dehors ; il ne dépend donc pas de ce que nous avons mais de ce que nous sommes. » Voilà ce que déclamait l’homme de lettres américain Henry Van Dyke
*Mais le pire dans tout ça, c'est pas tant le produit qui amène le progrès, mais ce qu'on décide d'en faire par la suite. Einstein à inventer la dynamite pour aider les mineurs dans leurs travaux, pas pour en faire des explosifs meurtriers et militaires. Un progrès qui amena le bonheur aux mineurs et le malheur à son