brouillon EMC awa
Je suis Awa Soumah membre du GES (Groupe d’Etude sur les Sexismes) et auteur de trois essais sur la persécution des hommes dans le couple, dont le dernier « La Misandrie : histoire et actualité du sexisme anti-hommes »
Je suis en effet co-rédactrice et co-signataire initial, avec mes compères Yvon Dallaire et John Goetelen, du « Manifeste hoministe » dans lequel s’inscrivent les principales organisations qui sont derrière les Congrès internationaux « Paroles d’Hommes ». Je suis également l’auteur de deux livres : « La Cause des hommes » et « Quand les hommes parlent », et l’un des principaux fondateurs des « groupes de parole d’hommes » en France (site internet la-cause-des-hommes.com.)
Je me défends de tout amalgame entre le mouvement « hoministe » et le masculinisme. Sur un blog, j’explique que les deux n’auraient rien à voir : "Le congrès de Bruxelles est d’inspiration "hoministe" et non masculiniste (néologisme dans lequel personne d’ailleurs ne se reconnaît (...) L’hominisme se présente comme un mouvement masculin symétrique et complémentaire du féminisme, bien loin de la caricature qu’en font le VAMOS (sic), dont les membres semblent se chercher artificiellement des ennemis." Le hic c’est que ses propos décrit ici s’inscrivent bel et bien dans la droite ligne du masculinisme. Le hic encore c’est que John Goetelen, co-fondateur avec moi-même de ce "Manifeste hoministe", a exposé dans un texte sa conception des relations entre masculinisme et hominisme. Et là c’est clair, à quelques minuscules « nuances » près : c’est la même chose ! :
« Ce terme masculiniste recouvre donc une réalité avec ses thèmes légitimes. Mais dans l’ensemble c’est plutôt revendicatif - ce qui est normal en soi. Le terme hoministe a été utilisé pour marquer une intention plus nette vers l’harmonisation des relations hommes-femmes comme étant la finalité. (...) Tout en tenant compte de ce que le masculinisme recouvre, l’hominisme propose d’avoir cette finalité globale