La Société anonyme française du Ferodo, qui deviendra Valeo par la suite, est créée en 1923 à Saint-Ouen, (Seine-Saint-Denis). Elle distribue puis produit des garnitures de freins et d’embrayages sous licence de la société anglaise Ferodo (Ferodo UK). La société commence à se diversifier à partir des années 1960 : systèmes de freinage (1961), systèmes thermiques (1962), éclairage (1970), systèmes électriques (1978).
Le 28 mai 1980, la société prend le nom de Valeo (« Je vais bien » en latin), ce nom étant à l'époque celui de la filiale italienne du groupe Ferodo.
C’est à partir du début des années 1980 que Valeo atteint la dimension d'une entreprise internationale parmi les plus importantes du secteur de l'équipement automobile, en conduisant une stratégie de redéploiement externe par de très nombreuses acquisitions, la dernière en 2007, étant l'entreprise irlandaise Connaught Electronics. Valeo poursuit parallèlement la rationalisation de son portefeuille d'activités, comme en atteste la cession de son activité de câblage à l'allemand LEONI.
Le 17 décembre 2008, Valeo annonce qu'il va supprimer 5 000 emplois dans le monde3, dont 1 600 en France4.
L’objectif du groupe est d'atteindre une marge opérationnelle supérieure à 7 % d'ici 2015 et de se positionner parmi les plus importants équipementiers mondiaux, notamment par la poursuite de son développement en Asie et dans les pays émergents.
Le groupe a été dirigé entre mars 2001 et mars 2009 par Thierry Morin. Le 20 mars 2009, ce dernier a présenté sa démission du groupe. Il a été remplacé depuis par Jacques Aschenbroich (ancien directeur de la branche vitrage de Saint-Gobain). Celui-ci a lancé un nouveau plan stratégique en mars 20105.
Organisation[modifier]

En 2010, Valeo est présent opérationnellement dans 28 pays et dispose de 124 sites de production, 21 centres de recherche, 40 centres de développement et 12 plateformes de distribution. En 2011, le groupe a réalisé 58 % de son chiffre d'affaires en