.42 LES ORGANISATIONS
Cette incidence sur les décisions quotidiennes est accentuée par deux autres mécanismes, dans le système de Sm;zNIcK. La bataille pour le contrôle interne n’afÏcte pas seulement directement le contenu des deciions, elle pioduit aussi une Plus grande élaboration des uleologies des sous-gioupes (3.22) [:3.22 : :3.191. Chaque sous-groupe cherche à s’affirmer en intégrant sa politique dans la doctrine officielle de In grande organisation pour légitimer ses exigences. Une telle tactique augmente l’intériorisation des objectifs sibaItenzes par les participants (3.23) clans les sous-groupes [3.23 3.22]. -
En même temps, l’intériorisation des objectifs subalternes est renforcée rétroactivement par les décisions quotidieimes qu’elle influence. La néccssitC’ de prendre des décisions quotidiennes crée un système de précédents. Les décisions dépendent au premier chef des critères d’action fournis 1a1’ lorganisation, et., parmi ces critères, les objectifs des sous- groupes ont une importance considérable [3.20 : :3.23]. Les précédents tendent à devenir des réactions habituelles dans les situations lour lesquelles ils sont apparus comme adéquats et tendent ainsi à renforcer l’intériorisation des objectifs des sous-groupes [3.23 : 3.20]. Très évidemment..l’intériorisation des objectifs subalternes dépend poui- une part de l’opdration.alitd des objectifs de l’organisation (3.24). Par ce terme, nous entendons la limite jusqu’à laquelle il est possible d’observer et de vérifier la qualité de la réalisation des objectifs. Des. changements dans l’opérationalité des objectifs de l’organisation affectent le contenu des décisions [:3.20 : :3.24] et ainsi les limites do l’intériorisation des objectifs des sous-groupes.
Il est alors clair que la délégation n des conséquences fonctionnelles et dysfonctionnelles quant à la réalisation des objectifs de l’organisation. Elle contribue à la fois à leur réalisation et à leur cléfoimation. Il est étonnant que, suivant,