I)a) Le scooter : une histoire déjà ancienne.
Introduction :
Le scooter n'est pas une nouveauté.
A la fin des années quarante : il avait déjà vécu une première expérience qui n'avait pas été des plus concluantes. En 1916, il était très chic de descendre la 5e avenue à NEW-YORK, de rouler vers Trafalgar Square à LONDRES ou de se montrer au bois de Boulogne à PARIS sur un auto-ped. Ce curieux engin venu des Amériques n'était qu'une trottinette à moteur à petites roues, pratiquement sans suspension, tractée par un faible deux temps sur la roue avant, que le pilote, debout sur le plancher, dirigeait par un guidon rectiligne en bout d'une longue colonne ; ce guidon, en se rabattant, effectuait débrayage et freinage.

C’est à Blois en 1902 que fut conçu le premier scooter. Les « auto-pieds » comme on les appelait aussi étaient très lourds et s’utilisaient sur de très courtes distances. De brèves courses en somme, sur des terrains plats et unis tant le prototype était inconfortable et sa tenue de route calamiteuse. L’état des routes de ces années là ne favorisait pas non plus son intégration auprès de la population. Ce ne fut donc pas vraiment un succès commercial, l’engin étant considéré comme trop casse-cou, trop onéreux, et encore trop fragile. Gonthier, son inventeur, essaya alors tous les subterfuges. Il remplaça la selle pour qu’elle soit plus confortable, améliora les suspensions, et minimisa la capacité d’accélération du moteur pour qu’il soit moins nerveux. Rien n’y fait, le scooter connaît une première mort dans les années 20.

b) Le fauteuil motorisé ou l’histoire du scooter :

Apparu au tout début des années 1900, le premier scooter était français et appelé « auto fauteuil », du nom de la marque qui le fabriqua. A la fin de la deuxième guerre mondiale, les Italiens furent impressionnés par des engins motorisés américains qui leur permettaient de circuler rapidement sur le front. L’idée fit son chemin de l’autre