Bêtes de Voltaire
Voltaire est un écrivain et philosophe des Lumières du XVIII siècle. Dans cet extrait « Bêtes », publié en 1764, tiré du Dictionnaire philosophique, des sujets de société comme la religion, la psychologie ou encore la philosophie sont évoqués. Dans ce passage, il prend la défense des animaux, et avance la thèse qu’ils ne sont pas des machines. Dans un premier temps nous verrons quels sont les arguments de Voltaire, et dans un deuxième temps, comment s’exprime son indignation.
Comment Voltaire réfute la thèse de Descartes (les animaux sont comme des machines, dénués de pensée, et de réflexion) ?
Dans ce passage, Voltaire exprime l’idée que les animaux sont capables de réfléchir et d’innover. Voltaire prend la défense des animaux en donnant des contre-arguments. Il montre au lecteur que l’animal est capable de réfléchir, il évoque le cas d’un oiseau et de la construction de son nid «bâtit en quart de cercle quand il est dans un angle, et en cercle sur un arbre ». Il montre que l’oiseau est ingénieux.
Les animaux ont des sentiments et les expriment.
Voltaire montre que les animaux ont des sentiments et savent les exprimer, il évoque un chien qui cherche son maître avec « des cris douloureux », qui entre dans la maison « inquiet », ce chien exprime sa souffrance. Enfin, qui trouve son maître « qu’il aime », ce chien éprouve de l’affection, ce dernier montre sa joie à son maître par « ses cris » mais aussi par « ses sauts » ou encore par « ses caresses ».
Les animaux sont capables d’apprendre et de retenir.
Les animaux sont capables d’apprendre et de mettre en œuvre ce que l’homme lui a inculqué. Par exemple le chien de chasse qu’on a « discipliné pendant trois mois », l’homme l’a éduqué, « n’en sait-il pas plus […] qu’il n’en savait avant les leçons ? » l’homme a inculqué au chien certaines règles qu’il ne transgressera plus. Les arguments de Voltaire avancent l’idée que les animaux ne sont pas des machines et qu’ils ont un