« Mémoires d’Hadrien » de Marguerite Yourcenar

918 mots 4 pages
« Mémoires d’Hadrien » est un récit historique écrit par Marguerite YOURCENAR. Là où l’historien recherche l’objectivité et l’exactitude, le romancier apporte son style et imagination pour y remettre un peu de vie. Alors on ne peut pas vraiment faire confiance aux personnages historiques quand ils sont décrits par un romancier. Mais bon, la forme romanesque permet d’enseigner des notions qu’un cours d’histoire ne pourrait pas.Revenons-en au roman. Hadrien est né en Espagne aux frontières de l’Empire …afficher plus de contenu…

Par contre, au second plan, c’est Yourcenar le destinateur et nous, lecteurs, les destinataires.De plus la repetition du pronom personnel « te » tout au long du texte montre une tonalité contemporaine en employant cette appellation contemporaine alors que si on désirait s’adresser à quelqu’un au Ier siècle, on l’aurait fait de façon beaucoup plus formelle comme par exemple « Hadrien désire raconter sa vie à son cher Marc Aurèle ». Par cette adresse moderne, Yourcenar semble souligner que son récit est un roman épistolaire fictif. Un an avant cela, il écrit un compte rendu officiel de ses actes là où il cite y avoir menti le moins …afficher plus de contenu…

Il ne veut pas qu’on se contente d’une fiction officielle à son sujet et pour cette raison, il qualifie sa lettre de « correctif » (l.12). Mais l’usage du mot « récit » montre quand même le manque d’objectivité : c’est une antithèse.Juste après, il insiste qu’il ne parlera que de son expérience, de son point de vue personnel, de sa vie puisqu’il dit « tiré de l’expérience d’un seul homme qui est moi-même » (l.13) là où il répète le mot homme 3 fois : la première fois sous forme de nom commun, la seconde sous forme de pronom relatif ayant comme antécédant « homme » et enfin comme groupe nominal ayant comme fonction attribut du sujet « homme ». Après cela, la gradation « me définir, me juger peut-être, ou tout au moins pour me mieux connaître » (l.14-15), montre que non seulement il s’adresse à Aurèle mais qu’il s’adresse à lui-même aussi ; en fin de compte, il est son propre

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