Le moi, le ca, et le sur-moi
Pour Freud, le Ça est « une instance psychique première et archaïque contenant tout ce que l'être apporte en naissant, tout ce qui a été constitutionnellement déterminé et dont émanent les besoins primordiaux de l'individu ». C'est le grand réservoir de la libido, de l'énergie pulsionnelle et ses contenus, expression psychique des pulsions, sont inconscients, pour un part héréditaire et inné, pour l'autre refoulés et acquis. « Il s'emplit d'une énergie venant des pulsions, mais il n'a pas d'organisation». (2)
Il est régi par le principe du plaisir et exige la satisfaction immédiate. (1)
Lacan ajoutera que le Ça est impersonnel et qu'il jouit, « Là où Ça parle, Ça jouit et Ça sait rien ». Jouir est le savoir du rien. (3)
Sources :
1) Laplanche J., Pontalis J.-B. : « Vocabulaire de la psychanalyse »
2) Freud S. : « Le Moi et le Ça »
3) Lacan J. : « Encore » 2. Le Moi. Le Moi est le médiateur qui s'efforce de tenir compte d'exigences contradictoires, il « est soumis à une triple servitude, et de ce fait est menacé par trois sortes de dangers : celui qui vient du monde extérieur, celui de la libido du Ça et celui de la sévérité du Surmoi ». (1) Il représente dans le conflit névrotique le pôle défensif de la personnalité, il met en jeu une série de mécanismes de défense, ceux-ci étant motivés par la perception d'un affect déplaisant (signal d'angoisse). (2)
Le Moi représente notre conscience mais il est pour une grande part inconscient. Freud y trouve quelque chose d'inconscient, qui se comporte exactement comme le refoulé,