Cahier de vacances CS
CAHIER DE VACANCES DE FRANÇAIS
&
CULTURE GÉNÉRALE
COURS GALIEN / LA PRÉPA
2
FRANÇAIS
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EPREUVE SUR TEXTE : (durée : 2 heures)
TEXTE 1 :
TATOUAGE ET PIERCING, NOUVEAUX « MARQUEURS IDENTITAIRES » POUR LES JEUNES
Les adolescents ressentent de plus en plus le besoin d’afficher un signe extérieur de différence et recourent à des techniques, parfois dangereuses, de marquage de leur corps, voire d’automutilation. Les experts voient dans cette « mode » une façon de se sentir exister.
Tatouages, piercings : les modifications corporelles sont dans l’air du temps. En 1980, quatre boutiques de tatouage suffisaient à répondre à la demande française. En 1990, il en fallait une cinquantaine. Désormais, il s’en ouvre presque chaque jour. Même dans les petites villes de province, il n’est pas rare que deux ou trois studios se fassent concurrence.
(…) Oreilles percées de toute part, bras tatoués et tee-shirt Mickey : Olivier, de Tribal Act, souligne que les modifications corporelles se sont popularisées en France depuis environ cinq ans et connaissent une croissance exponentielle depuis lors.
Ces pratiques ancestrales, traditionnellement – du moins dans leur partie visible – réservées en
Occident aux individus situés en marge de la société (bagnards, légionnaires, marins, gens du voyage…) puisque les grandes religions monothéistes proscrivent le marquage du corps, doivent leur renouveau actuel à trois groupes, explique Véronique Zbinden dans sou ouvrage sur le piercing (éditions Favre) : les punks, qui firent une utilisation généreuse des épingles à nourrice ; les « primitifs modernes », communauté hippie de Californie qui, au milieu des années 70, se passionna pour la symbolique des pratiques rituelles de marquage de la peau ; et les milieux sadomasochistes : « la mode » s’emparant, dans les années 80, de leur imagerie belliqueuse. « Tribus urbaines »
Les tatoueurs-perceurs disent accueillir des clients de tous milieux sociaux, des deux sexes et
d’âge