Cahier d'un retour au pays natal
I. La révélation indignée de l'état des Antilles.
A. Un réalisme sans complaisance.
- Mots crus > déchéance sociale.
- Maladie, images fortes, violentes, l.14 > misère soulignée.
- Champ lexical de la maladie l.17, 23, 12 " pustules ", " soleil vénérien "> > état > lot commun de toute la région > répétition métonymie " Antilles " > > Amène poète à condamnation.
B. La condamnation des populations.
A deux niveaux :
- colons : plus spécialement de leur richesses (immeubles, promotion immobilier). Profit de la situation par leurs productions l.10. En filigrane, implicite : leur responsabilité face à l'alcoolisme l.15 > dénonciation des puissants qui ont laissé faire.
- noirs : présentés comme responsable : valets du pouvoir occidental, par terme péjoratifs : " larbins ". Langage trivial, même lorsque noir prétendent parler au nom du sacré : "gris-gris ", " moinillon ".
Entrée en matière du poème violente dans son rejet par invectives : " va-t-en " (trois fois). Indignation par images fortes, violentes, mais aussi passages plus abstraits.
C. Passage à l'abstraction.
Désastre l.8
- Façon de s'exprimer philosophique (l. 24)
- Métaphore : échouage, sentiment général, échec. (l.15 à 16)> > Poème mobilise toutes les ressources possible pour exprimer son indignation : images, lexique trivial, constats concrets, réflexions abstraites, métaphore, métonymie. A travers la condamnation, l'auteur va à l'encontre de l'image traditionnelle des Antilles (paradisiaque... ). Il veut dénoncer les illusions attachées à cette région.
II. La dénonciation des illusions.
A. Le charme trompeur des Antilles.
L'auteur utilise tous les ingrédients, les clichés utilisés habituellement pour les publicités : soleil, bar, plage, eau nue, perroquet. Ces éléments traditionnels sont insérés dans un contexte qui vient démentir, corriger ces images : " soleil vénérien " l. 12, " force putréfiante ambiance crépusculaire " l. 11.
En fait de charme trompeur, ce sont