Caligula – Camus Acte I scène 8

I la quête de l'absolu - un désir indomptable d'impossible

1C tente d'exercer, par le meurtre et la perversion de toutes les valeurs, un pouvoir absolu. Il s'appuie pour cela sur ce qu'il appelle la pédagogie, il se justifie ces décisions au nom de la logique. ligne 38 (repérez les éléments de son raisonnent) ( Un seul maitre l'argent, J'ai le pouvoir vous allez voir ce que le pouvoir...) humour noir. « Gouverner c'est voler tout le monde le sait »
2 Ces ordres complètement délirants sont dictés sur un ton imperturbable (didascalie) et il s'adresse à son intendant sur un ton de maître tout puissant (je ne t'ai pas donné la parole) (tu as trois secondes...). Il force son entourage à la logique par la manipulation (je consens à épouser ton point de vue) (je rentre dans ton jeu)
CHAMP lexical mathématique.
3 raisonnement mathématique il introduit des mots mathématiques : Premier temps. L'ordre des excécutions, importance égale, une liste presque alphabétique ou au moins dans un ordre précis. Un ordre que l'on pourra changer (élément qui amplifie l'absurdité et l'arbitraire de ces listes)
Il ne s'occupe ni du bien ni du mal. L'important est de rester logique, par un raisonnement par l'absurde il justifie sa décision ( Ils sont aussi coupables les uns que les autres) (il n'est pas plus immoral de voler directement ... que de glisser des taxes).
Il va même jusqu'à justifier cette décision en faisant de son vol, un acte vertueux (je volerai franchement)
C porte à son point extrême l'exercice du pouvoir absolu. Faute de pouvoir changer l'ordre des choses, « il s'agit de rendre possible ce qui ne l'est pas ».
On peut parler d'un théâtre de la cruauté et de l'arbritraire.

Transition : Un pouvoir absolu qui rend compte de l'aburdité de la condition humaine

II L'absurdite de la condition humaine ou la récréation d'un fou l'exercice du pouvoir absolu, l'entraînement à "nier les hommes"
1) Le mépris des hommes
Ce n'est