Caligula iii sc5
_ Une première distanciation et mise en place au tout début de la scène.
Le garde ne répond pas à la demande de Caius verbalement il ne fait qu’exécuter les ordres tel un robot. Ainsi il met une distance entre lui et Caligula peut être dans le but de le faire réfléchir.
_ De plus le mouvement qu’effectue le garde a la demande de Caligula et représentatif de l’état d’esprits de celui-ci : Il comment un mouvement s’arrête puis repart.
_ Les didascalies nous indique un problème de personnalité chez le personnage. En effet lorsque « Caligula marche un peu de long en large. Puis il se dirige vers le miroir » Il change de comportement comme de chemise. Il prend alors un ton « ironique » comme si son idée était complètement absurde, puis inquiet il « regarde autour de lui » dans la peur de ce faire prendre pendant ce moment de folie face a son double. C’est a ce moment que l’homme prend un voix « sourde » qui indique la prise de conscience des actes dont il est coupable. Et enfin « furieux » contre lui-même il revient a son état de folie.
_ Les répétition sont extrêmement présentes dans ce passage ce qui accentue la faiblesse du personnage. La « logique » de ces propos semble l’obséder plus que tout, tout comme la lune qu’il répétera deux fois. « Trop de morts » montre la peur que le héro éprouve envers ce statut, mais il faut tout de même aller « jusqu’au bout »
_ On remarquera également que le mot « savoir » apparait encore une foi comme un éco dans qui perdure dans la tête de Caligula depuis le début de la pièce. _ Questions a lui-même : « Si on t’apportait la lune, tout serais changé, n’est-ce pas ? » Il va même jusqu'à utiliser le pronom personnel de la 2eme personne du singulier « t’ », une sorte de schizophrénie ou folie et réalité son confondu.
Quelque ligne plus loin il s’appelle par son propre prénom : « Pourquoi pas, Caligula ? » « Qui peut le savoir ? » ce mot « savoir » réapparait encore une foi mais pas sou la