Caligula
Caius Augustus Germanicus, dit Caligula (petite sandale en latin), fils du très populaire[1] Germanicus et d'Agrippine l'Aînée, naquit la veille des calendes de septembre en l'an 12, sous le consulat de son père et de C. Fontenius Capito[2]. Il est le petit-neveu (et aussi le petit-fils adoptif) de l'empereur Tibère , lui-même beau-fils et fils adoptif de l'empereur Auguste; Caligula est aussi l'arrière petit-fils en ligne directe d'Auguste. Il avait cinq frères et sœurs : Nero Iulius Caesar, Drusus III, Drusilla, Agrippine la jeune et Julia Livilla.
Selon Suétone, ce n'est que vers l'âge de deux ans qu'il fut envoyé en Germanie rejoindre sa famille[3]. Enfant, il accompagna sa mère qui suivait souvent son père dans les camps militaires et ses bottines adaptées à ses petits pieds lui ont valu le surnom de « Caligula » (diminutif de caligae), qu'il finit par détester[4]. Il fit partie du voyage vers la Syrie, qui vit la mort de son père. À son retour, il fut d'abord confié à sa mère, Agrippine l'Aînée, puis, après la relégation de celle-ci à sa bisaïeule Livie. En 29, à la mort de cette dernière, il prononça son éloge funèbre et fut recueilli par sa grand-mère Antonina, avant de rejoindre finalement Tibère[5].
La succession de Tibère [modifier]
Tublaire avait assigné sa succession conjointement à son propre petit-fils Gemellus et à Caligula, qui se fit seul reconnaître par le Sénat en l'an 37. Le nouvel empereur adopta d'abord Gemellus, avant de le faire exécuter en 37 ou 38 pour un obscur complot.
« Lui succéda Caius, fils de Germanicus et d'Agrippine, que l'on nommait aussi Germanicus et Caligula. Tibère avait en fait laissé le pouvoir suprême à son petit-fils Tibère ; mais Caius fit parvenir au Sénat les dispositions testamentaires par l'intermédiaire de Macron, les rendit caduques grâce à l'intervention des consuls et grâce à d'autres qu'il avait placés là à cet effet, invoquant la folie du testateur qui remettait les rênes à