2) La mortalité: Ravensbrück était à l'origine un camp de concentration essentiellement pour femmes. Les femmes qui étaient déportées étaient envoyées pour y travailler au profit des Allemands. La mortalité y était forte; l’épuisement au travail, les coups et l’absence de médicaments étaient les essentielles causes de celle-ci. Cependant celle-ci a augmenté en décembre 1944 car Ravensbrück est devenu un camp d'extermination* avec la construction d'une chambre à gaz. Germaine Tillon nous raconte que les conditions de vie étaient des plus effroyables à Ravensbrück c'est pourquoi la mortalité y était très élevée. Les femmes mouraient de malnutrition et de la trop importante quantité de travail; toutes perdaient beaucoup de poids. Certaines femmes qui étaient dans une telle misère et souffrance avaient arrêté de lutter, elles cessaient de se battre contre les poux, ne se lavaient plus... Mais cela ne durait que quelques jours puis elles mouraient d'une mort dite "naturelle". La barbarie et la violence au camp était très forte. Celle-ci variait selon les SS. Dorothea Binz, une surveillante du camp "entraînait comme un vent de terreur à chacune de ses apparitions..." explique Germaine Tillion, "elle se promenait lentement dans les rangs, sa cravache derrière le dos, cherchant de ses petits yeux méchants la femme la plus faible ou la plus effrayée, pour la rouer de coups". (Dorothea Binz) La punition classique à Ravensbrück était de 25 coups de bâtons, parfois 50 ou 75 dans ces cas ils étaient généralement appliqués en deux ou trois fois, mais pas toujours. Lorsque les 50 coups de bâton étaient donnés en une fois la victime mourait assez souvent; elle mourrait toujours lorsque c'était 75 coups. Il existait un autre supplice celui-ci consistait à tirer un "Walzkommando"(voir ci-dessous) c'était un rouleau qu'elles tiraient jusqu'à épuisement complet. Les femmes déportées enceintes se faisaient opérer afin du tuer le fœtus, mais quand l'enfant