Camus la peste
“La peste”
(1947)
Roman de 320 pages
Première partie
Le narrateur se propose de relater le plus fidèlement possible les « curieux événements» qui se sont produits « en 194.., à Oran», en Algérie. Un jour d'avril, le docteur Rieux découvrit le cadavre d'un rat sur son palier. Le concierge, monsieur Michel, pensa que de mauvais plaisants s'amusaient à déposer ces cadavres de rats dans son immeuble. À midi, Rieux accompagna à la gare son épouse qui, malade, partait se soigner dans la montagne. De plus en plus de rats sortaient de leurs cachettes et venaient mourir dans les lieux publics. Quelques jours plus tard, l’agence de presse Ransdoc annonça que plus de six mille rats avaient été ramassés le jour même. L'angoisse s’accrut dans la ville. Quelques personnes émirent des récriminations contre la municipalité. Puis, soudainement, le nombre de cadavres de rats diminua, les rues retrouvèrent leur propreté, la ville se crut sauvée. Mais monsieur Michel, le concierge de l'immeuble de Rieux, tomba malade. Le médecin essaya de le soigner, mais sa maladie s'aggrava rapidement et il ne put rien faire pour le sauver : ganglions distendus, taches noirâtres sur les flancs, il fut emporté par une fièvre foudroyante, succombant à un mal violent et mystérieux. D’autres habitants furent frappés et moururent à leur tour, en nombre croissant.
Rieux fut sollicité par Grand, un modeste employé de la mairie, qui venait d'empêcher un certain Cottard de se suicider pour des raisons inconnues.
Rieux consulta ses confrères. L’un d’eux, le vieux Castel confirma ses soupçons : il s'agissait bien de la peste. Rieux réclama des pouvoir publics une action énergique contre la contagion. Après quelques atermoiements, à la mi-mai, l’état de peste fut proclamé. La ville fut isolée. Des mesures sévères règlèrent la vie des habitants, peu à peu assujettis aux privations, à l’ennui et à l’angoisse.
Deuxième partie
« La peste fut notre affaire à tous » note le narrateur. La