Préparation du texte de Camus : La peste

L’ambition de Tarrou est d'être un saint sans Dieu. Et c'est de cette sainteté laïque qu'il est une sorte de modèle. Mais comprendre ne l'empêche pas de lutter au maximum et jusqu'au bout. Il est l'initiateur du plan d'organisation des formations sanitaires volontaires. Refusant d'être fataliste, il n'accepte pas de s'avouer vaincu avant que l'on ait tout essayé.
Le docteur Rieux est, évidemment, le personnage clef de la Peste. D'abord, parce qu'il est le chroniqueur de l'épidémie, ensuite parce qu'il est l'âme de la résistance au fléau. Sa philosophie est assez simple. Elle lui a été enseignée, dans son enfance, par la misère, qu'il faut soigner avant d'en démontrer l'excellence. Entré dans la médecine un peu par hasard, il ne s'est jamais habitué à voir mourir. Son idéal est modeste : à l'héroïsme et à la sainteté, il préfère l'honnêteté; moins que le salut de l'homme, c'est sa santé qui l'intéresse d'abord. Il penche pour l'indulgence, professe un relatif optimisme. Sa position finale est celle d'un homme laïque et pratique, remplaçant l'absence de foi par la certitude qu'il faut agir contre les fléaux et agissant effectivement contre eux.
Ces deux personnages sont complexes et vivants car tout deux, se posent des questions et se répondent par d’autres questions, ils complètent leur propres réponses en se questionnant et rendent le texte vivant car leur dialogue est complexe et ils ont du répondant, tout en voulant essayer de se répondre, ils se posent des questions pour compléter la question posée.
Ce qui rend donc les personnages complexes et vivants est la structure de leur dialogue, leur façon de procéder spécifique qui est de se répondre en se complétant par d’autres questions.

La scène de Camus ressemble à une scène de théâtre car dans une pièce de théâtre, le récit raconte un événement survenu hors de la scène, ici c’est la Peste.
On remarque que les personnages étaient en train de parler avant le texte,