Candide de voltaire, lecture analytique
Il condamne l'inhumanité de certains hommes.
1. En tant que philosophe des Lumières, Voltaire condamne la déshumanisation infligée aux esclaves.
-parallélisme de construction (l.7 à9) | Il critique les tortures que subissent les esclaves dont le traitement est codifié, légiféré dans le code noir, comme s'ils n'étaient que des marchandises. | -l'énumération hyperbolique | Voltaire souligne la cruauté du sort de ces hommes que l'on a privé du droit le plus important, alors même que les animaux en jouissent encore : la liberté, valeur suprême du 18eme pour laquelle les écrivains se battent. | -description liminaire | L'esclave n'est plus que la moitié d'un homme et il git au sol, dans une position d'infériorité ; souligne l'absence de considération des Noirs, perçus comme des moitiés d'homme. |
2. En tant que philosophe des Lumières, Voltaire condamne l'hypocrisie de son siècle.
-onomastique Vanderdendur | L'écrivain nous fait entendre toute la dureté des négociants qui exploitent sas aucune pitié le peuple africain. Les lecteurs doivent prendre conscience que ce commerce est âpre et inhumain. | -deuxième personne (l.10) | Le « vous » renvoie à tous les lecteurs qui doivent comprendre que notre luxe a un prix : celui de la vie d'autres hommes. Voltaire accuse la complicité passive, l'hypocrisie des Européens qui laissent l'esclavage en place pour satisfaire leur bon plaisir. | -le syllogisme des lignes 15à18 | L'esclave, ou plutôt Voltaire montre toute l'hypocrisie du discours religieux : les prêtres prêchent la fraternité mais acceptent l'inacceptable : la souffrance de leurs frères. Cette opposition entre une parole biblique et des actes monstrueux est mise en évidence dans la parole de cet esclave. |
Il fait l'éloge de certains hommes.
1. Il rend sa dignité à l'esclavage, au peuple noir.