Candide en quelques points
Critiques :
-Eglise : - pas opposée aux massacres (armées bulgares et abares) en effet apparition du chant Te Deum. - S’appuie sur la crédulité des gens simples (naïfs), garde un pouvoir grâce à la superstition. Cherche à éliminer les croyants d’une autre religion ou du moins d’une autre façon de penser. Se dissimule derrière l’image de la vertu, pourtant cette règle n’est pas respectée par les religieux eux-mêmes (partage de Cunégonde, la vieille fille d’un papa fictif : cela montre que le vœu d’abstinence n’est guère respecté). -L’esclavage est largement représenté pourtant c’est contre la religion catholique (mépris de la personne humaine alors que celle-ci descend d’Adam et d’Eve).
-Aristocratie
-Le fanatisme : autodafé à Lisbonne pour empêcher un nouveau tremblement de terre(candide fessé, Pangloss pendu )
-Guerre : montrée dans l’horreur extrême, au célèbre chapitre III. Un terrible écho au chapitre XXIII achève d’en peindre la cruauté. En effet, alors que Candide et Martin naviguent vers l’Angleterre, ils voient un amiral condamné à mort pour « n’avoir pas fait tuer assez de monde ». Terrible leçon d’une logique violente, la guerre entraîne l’homme dans un mécanisme infernal. Reste d’un monde barbare entretenu par les rois, sa prétendue noblesse est comme l’harmonie du champ de bataille « telle qu’il n’y en eut jamais en enfer » (III).
Au chapitre XIX, l’esclavage est condamné par la figure du malheureux nègre de Surinam, atrocement mutilé par la stricte application du « code noir ». Etendu à terre, pauvrement vêtu et privé de sa langue maternelle, le noir décrit sa condition avec une résignation inhumaine. L’effet produit est d’autant plus fort que Candide et Cacambo rencontrent ce personnage à leur sortie de l’Eldorado, utopie de tolérance et de