Candide - voltaire - chapitre iii
L'année 1756 est marquée par le début de la guerre de 7 ans entre l'Autriche et la France contre la Prusse et l'Angleterre, et en 1758, année durant laquelle Voltaire compose Candide, une campagne est en train de ravager l'Europe.
Les fouilles au corps très poussées, voilà la spécialité de cette femme flic très vicieuse ! Lorsqu'elle croise un chasseur torse nu et velu comme un ours elle a le sang qui bout car c'est tout à fait son type d'homme. Lui, de son côté, il bande pour cette allumeuse avec une casquette et en uniforme peu réglementaire car elle a un pantalon en cuir ultra moulant et un soutien-gorge noir de la même matière. Cette belle brune au look provocateur se tape donc ce type sur le capot de la voiture. Elle se retrouve même avec ses gros melons bandants nus et avec sa peau tatouée prête à se faire caresser. Allongée ensuite dans le coffre du pick-up, cette coquine se fait baiser puis elle avale la sauce !
ETUDE
I Une vision particulière de la guerre
La guerre est présentée de façon inattendue : l'accent est mis sur son aspect esthétique au début du passage.
l'aspect esthétique
On remarque quatre adjectifs élogieux intensifiés par « si »: beau », « lest », « brillant », « ordonné ». C'est un véritable spectacle, à rapprocher d'un tableau. De même, il y'a un accompagnement musical: insistance sur « l'harmonie », les « Te Deum » finals.
la justification de la guerre
Le massacre est ici moralement et socialement justifié: « infectaient », « coquins » présentent les victimes comme des coupables. La guerre serait donc une mesure d'assainissement.
la comptabilité
Le narrateur tient une véritable comptabilité des tués, et énumère les chiffres et le total final sans manifester aucune émotion: comme si l'importance des chiffres traduit à elle seule l'opinion de l'auteur et valoriser la guerre (cf. les communiqués militaires). De même, il fait des approximations avec désinvolture: « à peu près ». « le tout pouvait