CANDIDE
Voltaire, Candide ou l'Optimiste, « Le nègre de Surinam » (1759)
Au cours du 18e siècle, beaucoup d’Africains ont traversé l‘Atlantique pour servir de main-d’œuvre et bon marché aux plantations de sucre et de café en Europe. La traite des noirs a commencé dès le début du 16ème siècle. Au 17e siècle, les Hollandais prennent en main ce trafic. En effet, voltaire écrit un compte philosophique Candide ou l'Optimiste en 1759. Il mettra en scène un personnage naïf, et innocent qui se nommera alors Candide.
Au cours, de son aventure, Candide va faire face à l'horreur qu'il y a dans le monde. Ainsi, dans le chapitre 19, Voltaire, va désigné l'esclavage par le terme « Nègre » (L.1) qui est aujourd'hui une signification péjorative, mais qui en avait pas au 18ième siècle. Candide, va être alors surprit par l'esclave par sa phrase exclamative « Eh, mon Dieu !»(L.3), qui enchainera l'emploie de mots émotionnels comme « Mon ami » (L.4) et « état horrible » (L.4) ainsi que par des questions s'adressant directement à ce pauvre homme «Que fait-tu là, mon ami, dans cet état horrible où je te vois ? ».(L.3/4) C'est à ce moment précis, où le nègre déclarera à ce dernier, que c'est monsieur Venderdendur qui le traite de cette façon. Ici Voltaire, va faire un paronomase* avec le ce prénom, en effet, venderdendur à pour connotation de quelqu'un de cruel, vender voudra dire vendeur, et dendur cruel. L'esclave dira aussi la dernière parole que sa mère lui à adresser. Elle lui à demandé de « bénir leurs fétiches »(L.13), le mot fétiche dénonce ici les hollandais pour désigné le culte chrétien qui met sur le même horizon la religion africaine et européennes, ce qui a permit à Voltaire de dénoncer la responsabilité de l'Eglise catholique vis-à-vis de la traite négrière tout en évitant la censure. Voltaire fera une antiphrase à travers les paroles de la mère, « Tu as l'honneur d'être esclave de nos seigneurs les blancs » (L.14), signifia qu' cette époque, les blancs étaient