Tout au long de l'histoire, l'auteur dénonce le racisme colonialiste et racial, en faisant une approche subtile du racisme, cette façon aborder le racisme est moins gênante pour le lecteur. Au contraire, grâce à un rythme prenant, engageant, et haletant du récit, celui-ci nous fait accrocher jusqu'à la fin de cette histoire. C'est un « va et vient » constant entre l'année 1931 et aujourd'hui, entre la France et la Nouvelle-Calédonie, entrecoupé de chants traditionnels qui marquent avec brio les moments forts de ce récit. L'auteur met en évidence les égalités qui existent entre les Knaks et les européens grâce au déplacement inopiné de cette tribu à paris.

Cannibale, la tribu des Knaks est vue comme une tribu anthropophage et féroce pour les européens. Les européens ont une mauvaise image des Knaks; ils les identifient à des bêtes sauvages venue de la savane africaine, ainsi qu'à des êtres différents.
Ce point de vue, l'auteur va nous le démontrer à travers la soumission des Knaks par les colonialistes, dans un cirque. Ils vont y travailler en étant contraints d'imiter des bêtes sauvages. Cette animation va devenir une attraction exotique pour les spectateurs.
Par la suite, deux Knaks vont s'échapper. Ils deviennent la principale source de recherche des policiers. Ces hommes deux sont rusés et ils n'arriverons pas à se faire prendre. Les policiers les traitent comme des cannibales et les. Nous avons le sentiment, que pour les policiers, ces hommes sont des cannibales, ils les appellent d'ailleurs ainsi et qu'ils sont un véritable danger pour la population.

Les évènements se succèdent dans un rythme intensif, ce qui nous permet, tout au fil de notre lecture de rester captivé. Le racisme est la cause principale des péripéties dans ce récit. En outre, notre personnage principale, Gocéné, avec son ami Badimoin vont traverser de nombreux périples. Cela va créer du suspense, parfois nous allons nous questionner et avoir quelques frayeurs. Ceci nous montre