Capital de la douleur
Capitale de la d$leur suivi de
compara"ons de 7 poèmes de
Essa" d’analyses et de
M$h$bi Rakine 3e Capitale
Répétitions :
Capitale de la d$leur
Après des années de sa%sse
MANIE
Pendant lesquelles le monde était aussi tran'arent qu’une aiguille R$c$ler s’agit-il d’autre chose ? Après avoir (val"é rendu grâces et )lapidé le trésor Plus d’une lèvre r$% avec un point r$% Et plus d’une jambe blanche avec un pied blanc Où n$s croyons-n$s donc ?
C’est un poème en une strophe, en vers libre se caractérisant par l’absence de la régularité métrique et de rimes. Le poète joue de toute la gamme métrique, par exemple au vers quatre, on compte dix-neuf syllabes contrairement au dernier qui en compte seulement six. On peut remarquer la présence d’allitération en « r » et en « b ». On constate que des phrases interrogatives sont présentes sous la forme de questions rhétoriques. Ce poème fait partie de la section Répétitions où le poète exprime son désespoir amoureux lorsque sa femme Gala le trompait avec son ami peintre Max Ernst. Il reproche à son époque d’être trop insouciante et de banaliser les sentiments dans une frénésie des année folles afin d’oublier le massacre de la première guerre mondiale. Dans la section, plusieurs poèmes, comme Manie, se borne à répéter de manière stérile des gestes et des pensées dénuées de sens ou ressassent des sombres pensées comme la jalousie dans Sans Musique. Contrairement à l’ensemble des poèmes comme Manie contenus dans Répétitions, l’auteur s’amuse à dérouter son lecteur en renouant avec les règles de la poésie classique, tout en s’autorisant la plus grande fantaisie verbale, dans la majorité des poèmes contenus dans la section Mourir de ne pas mourir : on peut citer comme exemple Jeu de construction.
Répétitions :
RUBANS
d$leur futur+ plus de )gnité.
L ’alarme maté(elle où, sans excuse, a*araît la
C’est bien : presque insensibl+ C’est un signe de Aucun étonnement,