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Capital et investissement et croissance

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I Capital et investissement et croissance

A. Le Capital

Le mot « capital » a plusieurs sens : somme d'argent placée, capital social eu bilan d'une société. Au sens économique, il s'agit des biens qui permettent à l'entreprise de produire: bâtiments, machines etc.

On distingue le capital fixe du capital circulant: le bilan comptable est annuel, et le capital fixe est celui qui reste dans l'entreprise au-delà d'un an. Ce qui disparaît en cours d'année (matières premières, énergie, consommables, petit matériel) est appelé capital circulant.

Le stock de capital est mesuré en argent. Mais il est difficile d'estimer la valeur des biens de capitaux achetés dans le passé : ils sont en partie usés physiquement ou dépassé technologiquement ( on parle alors d'obsolescence) . Ils peuvent valoir moins (parfois plus) que leur valeur comptable.

Le terme investissement en capital humain dû à l'économiste américain Gary Becker, désigne des investissements réalisés afin d'améliorer la production de travailleur ( formation, santé). Pour Marx, le travail fait partie du capital variable, qui produit la plus-value, tandis que les bâtiments, les machines, matières premières font partie du capital constant qui n'en produit pas.

B. L'investissement

La comptabilité nationale mesure l' investissement par la FBCF (formation brut de capital fixe). On mesure la formation, c'est à dire la valeur des biens durables achetés dans l'année. Les biens de faible valeur, même s'ils durent plus d'un an (taille-crayons au CD par exemple), sont exclus.
L'investissement accroît la stock de capital existant. Le capital en fin de vie est retirée de la production : il est déclassé. L'amortissement mesure la perte de valeur du capital due à son vieillissement. La FBCF mesure les achats de biens de capital d'une année, sans tenir compte de al diminution du stock due à l'amortissement. L'accroissement du stock de capital est appelé « formation nette de capital fixe ». Son montant est égal à

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