cas z
Après la Seconde Guerre Mondiale, M. Crespo profite de la reconstruction de la France et du développement du milieu du bâtiment pour créer sa petite fonderie dans la région de Picardie. Il décide par la suite de racheter plusieurs fonderies ailleurs en France et donc de créer ce que l’on appelle aujourd’hui une société « holding » dans laquelle chaque unité rattachée à celle de M. Crespo (le siège) est plus ou moins indépendante. Après trente-cinq ans de travail dans cette entreprise, M. Crespo vend sa compagnie à une banque, faute d’héritier.
Le rachat par la banque ne pose aucun problème au maintient du développement du groupe Z qui dépasse largement tous ses concurrents en terme d’approvisionnement. Seulement, le progrès technique et l’innovation avec la fabrication du plastique dans les années 80 contraint la banque à vendre la société à un groupe pétrolier. En effet, ce groupe voit en l’entreprise Z un excellent débouché pour écouler ses matières premières. Cependant, le groupe Z tente tant bien que mal de s’adapter aux nouvelles technologies mais le personnel n’ayant pas les qualifications requises pour l’utilisation de nouveaux outils, l’entreprise perd de son dynamisme. De ce fait, la compétitivité du groupe baisse en raison de la lenteur des mutations et de la baisse de motivation des ouvriers. Il en résulte des pertes de parts du marché pour l’entreprise.
Pour tenter de relancer l’activité et remettre l’entreprise sur la voie du succès, le groupe pétrolier nomme un Directeur Général qui met en place de nombreux changements au sein même de ses entités comme la centralisation des pouvoirs au siège, l’uniformisation des techniques de production et d’organisation du travail. Ainsi moins d’autonomie et de confiance sont accordées à chaque directeur d’unité.
Ces nouvelles stratégies occasionnent des discordances intergénérationnelles : les nouveaux cadres jeunes et dynamiques ne parviennent pas à collaborer avec les plus