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9146 mots 37 pages
R. franç. sociol., 46-1, 2005, 177-193

DÉBAT

La culture « nationale » n’est pas tout le social
Réponse à Philippe d’Iribarne

par Erhard FRIEDBERG

Philippe d’Iribarne a de la suite dans les idées. Ainsi, il revient à nouveau sur une controverse que l’on aurait pu croire close : face à ce qu’il nomme tantôt « un militantisme anti-culturel qui se radicalise » (Iribarne, p. 151) tantôt « la volonté hégémonique des tenants de l’analyse stratégique » (et notamment de moi-même) (Iribarne, p. 168), il affirme à nouveau haut et fort la nécessité de faire ressortir de la dimension culturelle des organisations. Pour justifier son entreprise, il invoque le 40e anniversaire du Phénomène bureaucratique de Michel Crozier et ce qu’il appelle son apport essentiel, à savoir l’attention accordée au contexte et, en premier lieu, au contexte culturel au sein duquel les stratégies des acteurs se déploient et prennent sens. Il oppose cette posture qu’il appelle de ses vœux à l’évolution qui, de L’acteur et le système à Le pouvoir et la règle aurait imposé une approche radicalement opposée à la prise en compte de la dimension culturelle du fonctionnement des organisations. En somme, il appelle les « tenants de l’analyse stratégique » à se ressaisir et à revenir à leurs sources, et se propose de montrer l’enrichissement que cela apporterait à ce mode d’analyse (1). Il faut savoir gré à Philippe d’Iribarne de cet effort de sauver l’analyse stratégique d’elle-même. Qu’il se rassure toutefois : ce ne sera pas nécessaire. Ce qu’il appelle « l’analyse stratégique » et que je préfère appeler « l’approche organisationnelle de l’action collective » n’a pas besoin du culturalisme pour reconnaître la dimension culturelle des organisations et des conduites de ses membres et pour l’intégrer dans l’analyse. Elle l’a toujours fait. Mais la dimension culturelle dont il est question ne renvoie ni nécessairement ni seulement au contexte national. On peut reconnaître l’encastrement culturel

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