La mode est un moyen, pour les gens mais aussi pour les créateurs de véhiculer leur opinion. D’une part, on constate depuis longtemps que la mode est un moyen d’expression pour les gens. Elle permet d’être vue et par conséquent de faire voir ses idées à travers ce que l’on porte.
Premièrement, il y a eu les tee-shirts à message toujours d’actualités, dont les idées exprimées vont des pratiques sexuelles aux idées politiques, en passant par la culture. Certains de ces tee-shirt vont donc plus loin que le célèbre « I love NY » en valorisant la consommation d'alcool et les drogues ("Vote for vodka", "Enjoy cocaine") mais aussi en expriment de façon explicite des idées politiques, comme pour l'anticapitalisme avec "Crack 40". La majorité des personnes abordant ces tee-shirt sont des jeunes dont le but et de choquer car ils se sentent exclus du débat public, et on l’impression de ne pas être entendus. Deuxièmement, les marques et les stylistes créent de nouveaux vêtement ou accessoires en faveur de mouvement politiques et idéologiques. En 1965 l’anglaise Mary Quant crée la mini-jupe par mouvement féministe qui est le symbole de la libération du corps de la femme. En janvier dernier, Karl Lagerfeld provoquait polémique clôturant le défiler Chanel par deux femmes portant chacune une robe de mariées. Elles étaient accompagnées d’un jeune enfant. Cela était donc un acte en faveur du mariage gai. Toujours chez Chanel, le « mini-sac de cheville pour bracelet électronique de remise en conditionnelle » est signe que la marque française plaide en faveur de la mise en conditionnelle. Il faut dire que depuis l’on compte parmi leurs clients des starlettes du nom de lindsay lohan ou encore Paris Hilton qui ont toutes deux été condamnées à porter un bracelet électronique. D’autre part, véhiculer son opinion à travers la mode n’est pas sans conséquence. Cela peut entraine polémiques, amène certains Etats les plus conservateurs à intervenir ou encore engendre des