Chapitre 1 de voltaire
Le début d’un contre merveilleux
( La formule initiale « Il y avait » // « il était une fois »
( Schéma narratif du conte
*Situation initiale :
Où ? Un château en Westphalie (Allemagne). Le lieu n’est jamais cité dans un conte = rupture. Par contre, le château est le cadre type du conte.
Quand ? Imprécis, vague comme dans un conte.
Qui ? Le baron Thunder-ten-tronck et la baronne, le fils et Cunégonde, Candide et Pangloss. Présence de « méchants » et de « gentils ».
La présence de distorsions inattendues
(Les personnages ne sont pas aussi roses que dans les contes de fée.
-Le baron de Thunder-ten-tronck= prétention, puissance illusoire. « Le plus grand de la province »… dans l’échelle sociale, il n’est que baron. Prince(Duc(Marquis(Comte(Vicomte(Baron(Chevalier.
Le portrait du baron est encadré par deux expressions valorisantes « un des plus grands seigneurs » et « Ils l’appelaient tous Monseigneur ». Elle est précédée par une énumération qui évoque un cadre et un train de vie luxueux : « château », « grande salle », « tapisserie », « chiens de ses basses-cours », « meute », « palefreniers », « piqueurs », « grand aumônier »- et par la répétition des adjectifs possessifs « son » et « ses » marquant que tout appartient au baron.
Il est aussi dévalorisant : -« Ses palefreniers étaient aussi ses piqueurs » comme dans L’Avare de Molière, un domestique a plusieurs emplois dans le château du baron ; il s’en va de même pour les chiens qui selon les besoins servent aux basses-cours ou à la chasse. =Comédie du statut social -« Sa grande salle […] était ornée d’une tapisserie » laisse entendre qu’il n’y a q’une tapisserie dans cette salle et que les autres murs restant donc sans aucun ornement. Au niveau de l’argumentation : « Car son château avait un porte et des fenêtres » : l’argument qui est supposé valoriser le baron, en fait, le dévalorise : son château n’a rien qui le différencie d’un simple chaumière. « Sa grande salle